mardi 1 janvier 2013

Christophe Kantcheff 

Comment fonctionnent vos sites respectifs et dans quel sens se dirigent-ils ?  Apparemment, tous les sites dont vous vous occupez sont très jeunes. Raphaël ? 


Raphaël Nieuwjaer


Débordements a commencé à peu près en même temps que Zinzolin au début de cette année, fin d’année dernière.

Comment ça fonctionne précisément… Disons que ça a aussi évolué avec la pratique puisqu’il est toujours assez facile de réunir une dizaine de personnes très enthousiastes. Quand il s’agit d’écrire les textes, ils se rendent compte qu’ils ne sont pas forcément publiés aussi facilement que ça, qu’il faut les retravailler, et évidemment l’enthousiasme s’épuise un petit peu.

Pour l’instant, on a publié les textes d'une dizaine de personnes. Nous sommes quatre, cinq à constituer vraiment le noyau dur. Ces quatre, cinq personnes constituent le comité de rédaction. Deux personnes, plus moi. Je me compte un peu à part, je vais expliquer pourquoi. Trois personnes lisent les textes, les commentent de manière assez pointilleuse, aussi bien sur la forme que sur le fond. Le but n’est pas tant d’avoir une vision au final assez lisse du film, la question c’est de proposer un texte qui aille jusqu’au bout de son idée, qui tout en étant assez précis, soit clair en même temps parce qu’il faut aussi se confronter à la lecture des autres, pour se mettre au clair sur ses propres idées parfois.



Christophe Kantcheff

Je n’aurais pas dû vous poser cette première question, j’aurais dû vous demander pourquoi vous l’avez créé.


Raphaël Nieuwjaer

J’ai essayé d’envoyer des textes dans des revues établies, que ce soit sur internet ou en papier aux Cahiers... Je n’ai pas eu de réponse, en même temps je pense que c’est assez normal, ils reçoivent sûrement je ne sais combien de trucs, de propositions de ce genre-là. J’ai proposé à quelques amis et il s’est trouvé qu’ils avaient envie de le faire aussi. Finalement, on ne s’est pas posé trop de questions.