dimanche 30 décembre 2012

Christophe Kantcheff

De commandes ou d’injonctions. « Il faudrait vraiment parler de ce film-là. »


Simon Lefebvre


Si, c’est dit, mais ça n’arrive pas forcément et ce n’est pas très grave. Le cinéaste qu’on connaît, dont on attend le film et qu’on sent qu’il y a quelque chose à défendre, on dit, : « Il va falloir en parler. » Mais parfois, les rendez-vous sont manqués, et ce n’est pas très grave.

Une fois de plus, on ne sent pas d’obligations journalistiques de couvrir les gros titres, ce qui permet justement une belle ouverture parce que parfois il y a des textes sur des films qui arrivent un peu par surprise, tandis qu’un film plus attendu peut être un film plus confidentiel, qu’on n’attendait pas, ça peut être le cas de comédie américaine, ça va être un texte sur ce film-là qui arrive, tandis qu’il y a peut-être un cinéaste prestigieux qui sort un film à côté. Comme ça, il y a de l’imprévu, ce que je trouve très bien à Zinzolin, finalement, ça participe de ce qu’on cherche à éviter, les hiérarchies de cinéastes, les hiérarchies de goûts. Le cinéma de manière horizontale, c’est très bien, les textes arrivent un peu spontanément.