dimanche 30 décembre 2012

Christophe Kantcheff

C’est d’ailleurs ce que dit Thomas Clolus, que chaque intervention critique surgit dans un espace public et d’ailleurs c’est l’ensemble des critiques qui forment cet espace public.



Sidy Sakho

Bien sûr ! Il émet le souhait, pas forcément utopique, d’un début de débat, que les critiques sortent de l'écriture mécanique de leurs petits textes respectifs pour essayer d’engager une forme de conversation avec ce qui les excède. Maintenant, la question se pose : est-ce qu’un jour Michel Ciment aurait envie de dépasser le stade du tacle à longueur d'éditos de ses vieux ennemis des Cahiers… Cette question de ce qui circule au-delà de nos petits articles est forcément passionnante. Je ne sais pas si j’ai initié un début d'évolution à travers cette série d’interviews, mais c’est aussi ce à quoi j'aspire : proposer aux critiques un espace, non pas de défoulement, mais de réflexion autour de leur propre silence. Ce que dit Thomas Clolus est je crois assez décisif.